Il n'y a pas de coach parental parfait
Un petit post qu’y me trotte en tête depuis pas mal de temps.
Il m’arrive régulièrement d’avoir des réflexions, des remarques qui font penser que comme je suis coach parental, animatrice des ateliers Filliozat, c’est bon « je gère ». Ma vie de famille et ma relation avec mes enfants doit être digne d’un conte de fée (Ah non, les relations intrafamiliales y sont ultra violentes). Euh, donc, digne du monde des licornes.
Aaaaah, si seulement !
Alors bien sûr, oui, suivre le parcours que je suis aide énormément. A chacun des modules que je fais ou quand je les retravaille d’une manière ou d’une autre. A chaque atelier que je suis, que je vous transmets. J’apprends, j’intègre, j’approfondi. Et oui, ça m’aide à comprendre, à prendre du recul, à lâcher prise….
Et en même temps…
En même temps je suis humaine !
Je suis soumise au stress, la fatigue, le boulot,… (la vie de famille en étant entrepreneurs quoi) eh bien, ce n’est pas toujours facile de savoir prendre du recul et utiliser les outils que je connais, dont je vous parle. Pour être le parent bienveillant en toute circonstance !
J’ai un passé, de vieilles casseroles que je travaille, mais qui font que certaines choses me font grimper aux rideaux bien trop vite…
Parfois, quand « j’explose » (eh oui, ça arrive…), j’ai une petite voix off dans ma tête qui me dit que « ça ne va pas », qui me dit que j’ai tel et tel outil bien plus pertinent à utiliser, que ce que je fais est contreproductif, (ah nos petit parents normatifs…). Et cette petite voix off est franchement virulente… Donc parfois, le fait d’être coach, d’être inscrite dans ce parcours… c’est assez « douloureux ».
Et puis, je reste une personne qui a le « nez dans le guidon ». Ce n’est pas toujours évident de prendre (assez) de recul.
Et justement, si je me suis engagée sur ce parcours c’est que moi même j’ai eu des difficultés. En lisant Isabelle, Gordon et tant d’autres cela me semblait être une évidence, limpide, clair,… Mais dans les situations de stress, beaucoup de choses bloquaient. Je sentais que c’était « ça » dans mes tripes mais qu’il y avait des nœuds à dénouer…
Et c’est ça qui est une richesse, je pense. C’est que je ne suis pas parfaite. Je ne suis pas là dans une position « supérieure ». Je suis là pour vous accompagner sur votre chemin. A travers vos difficultés, joies, parcours de vie, recherches,…
Il n’y a pas de « mauvais » parents. Mais des parents stressés, manquant d’informations… Et c’est en ça que mon métier me passionne, me fait vibrer.
Merci à vous tous qui me faites confiance.